LES ZOOMS
> MARS 2013 |
Une
seule écoute du duo Adam Green & Binki Shapiro est sufisante
pour être enchanté. Avec des arrangements faussement jolis avec en
filigrane une folk-pop de la fin des années soixante, cette
collaboration semble être l'accompagnement parfait d'une
journée ensoleillée d'été, style Californie du sud. Mais cela
fonctionne encore mieux en bande sonore réconfortante d'une fin de
journée sombre et solitaire dans une grande ville.
À eux seuls, Green et Shapiro ont longtemps été des figures notables de
l'indie pop, nourrie d'une sensibilité décalée pour lui et d'un style
élégament excentrique pour elle. Dans le cadre de la scène new-yorkaise
"anti-folk" à la fin des années quatre-vingt dix, Adam Green
s'est fait connaître dans le groupe des Moldy Peaches. Mais au moment
où le monde découvrait les Moldy Peaches, Green avait déjà
entamé sa carrière solo en tant que chanteur-compositeur-interprète,
artiste plasticien et cinéaste.
Shapiro faisait quand à elle parti de Little Joy, un trio aux
accents brésiliens de Los Angeles formé avec Fabrizio Moretti
des Strokes et Rodrigo Amarante du comno brésilien Los Hermanos qui a
enchanté les critiques et les auditeurs avec son LP éponyme sortit
2008. Shapiro était néamoins déjà connue grâce à des collaborations
avec Beck dont une reprise magnifique de Leonard Cohen. Shapiro a
également été mise en lumière par les magazines de mode pour son
charmant look rétro-moderne et ainsi que pour son talent vocal.
Alors venez découvrir l'univers musical de ces deux artistes atypiques
Adam Green & Binki Shapiro.
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TOUR : |
17/03/2013
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Le Grand Mix,
Tourcoing
(F)
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19/03/2013
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Alhambra, Paris
(F)
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Colin Stetson est né et a grandi
à Ann Arbor (dans le Michigan aux États-Unis). Il a passé une dizaine d'années à San Francisco et à
Brooklyn à perfectionner ses formidables talents en tant que joueur de
cuivres, collaborant beaucoup lors de concerts et en studio avec un
large éventail d'artistes dont Tom Waits, TV on the Radio, Arcade Fire,
Lou Reed et Laurie Anderson. Cependant, il a aussi développé une voix
tout à fait unique en tant que soliste, principalement aux saxophones
et clarinettes. Ses prouesses techniques intenses vont de pair avec ses
compétences exaltantes et émotionnelles en tant que compositeur.
En
2011, c'est le coup d'envoi d'une année mouvementée entre tournées
en solo et tournée au sein du groupe Bon Iver.
Le talent de Stetson est salué par la critique de tout un éventail de
sphères culturelles différentes : jazz, rock et indie-pop. Ses
fréquentes apparitions sur les
scènes du SXSW, All Tomorrow's Parties, et les innombrables
festivals de jazz internationaux cimentent sa
réputation en tant que joueur polyvalent et virtuose tout en lui
apportant un large public international.
L'engagement physique étonnant de Colin Stetson avec ses
instruments
(principalement le saxophone basse et alto) produit des compositions
émotionellement riches et polyphoniques qui transcendent les attentes
de ce
que l'on peut attendre d'un jeu de saxophone solo. Stetson est aussi à
l'aise dans la
tradition avant-gardiste jazz des joueurs qui ont repoussé les limites
de
l'instrument à travers la respiration circulaire, l'embouchure, etc
(comme par exemple
Evan Parker, Mats Gustafsson) qu'avec la musique à la croisée du
noise/drone/minimaliste qui englobe les genres comme le dark
métal, le post-rock et l'électronique contemporaine (comme par exemple
Tim Hecker, Ben Frost -
qui ont tous deux mixés ou remixés les disques de Stetson).
En mars 2013, Colin Stetson vous proposera en tournée toute sa
musicalité hors pair et son habileté étonnante.
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TOUR : |
06/03/2013 |
De Kreun, Kortrijk
(B)
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07/03/2013
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Cité de la
Musique,
Paris (F)
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08/03/2013
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Muziekgebouw,
Amsterdam (NL)
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12/03/2013
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Rotondes,
Luxembourg (L)
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Egyptian Hip Hop est apparu dès
2009 avec quatre jeunes gens de 17 ans originaires de Manchester. Ils ont un
talent surnaturel pour des mélodies luxuriantes et des leçons de
guitare à la Johnny Marr (The Smiths). Leur premier EP «Some
Reptiles Grew Wings», produit par Hudson Mohawke du label Warp,
présente un ensemble de titres pop délicieusement angulaires
et affirme leur sens singulier du rythme.
Après une interruption prolongée, au cours de laquelle le chanteur
Alexander Hewett a passé du temps en tant que musicien de tournée de
Connan Mockasin et de Charlotte Gainsbourg, Egyptian Hip Hop revient de
manière triomphante. Leur premier album sur le label R&S
Records. «Good Don't Sleep» tient sa promesse. La naïveté consciente de
leurs premiers
enregistrements s'est dissipé, laissant la place à une musicalité
mature qui possède une sensualité stimulante. Leur musique fait aussi
un détour
dans l'étrangeté à la Silver Apples.
Ne vous méprenez pas : si «Good Don't Sleep» est proche du
psychédélisme, il dirige une nouvelle voie vers une pop
palpitante.
Le groupe a enregistré l'album avec le producteur Richard
Formby (Wild Beasts, Darkstar) à Leeds dans le légendaire
studio
gallois Bryn
Derwen, où ils y évoquent le bruit du vent qui souffle dans les
arbres.
A présent venez découvrir en live ce groupe, qui n'est pas plus
égyptien qu'il ne fait du de hip hop comme l'indique leur nom, lors
de leur prochaine tournée au cours du mois de mars 2013.
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TOUR : |
04/03/2013 |
XOYO, London (UK)
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12/03/2013
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Le Point Ephémère, Paris (F)
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13/03/2013
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Le Grand Mix, Tourcoing (F)
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15/03/2013
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Ancienne Belgique, Bruxelles (B)
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19/03/2013
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Tivoli, Utrecht (NL)
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Foals est un groupe dance-rock
de cinq musiciens installés à Brighton. Yannis Philippakis (20 ans,
chant/guitare), Edwin Congreave (22 ans, claviers), Walter Gervers (23
ans, basse), Jimmy Smith (22 ans, guitare) et Jack Bevan (21 ans,
batterie) se sont rencontrés dans leur ville natale d'Oxford, où ils se
sont liés grâce à un sens partagé de l'humour et une volonté de se
démarquer de la scène artistique locale des écoles
d'art et universitaire. Lassés des disques électro interchangeables
qu'ils
entendaient à toutes les fêtes, ils ont décidé de faire le genre de
musique sur laquelle ils voulaient danser. «Nous voulions faire de la
musique très technique, pas seulement pour faire la
fête, mais en même temps sur laquelle on peut danser», explique
Yannis.
Le groupe s'est nommé lui-même Foals (c'est-à-dire poulains en anglais)
en clin d'½il au surnom du chanteur Yannis qui signifie «petit
amoureux des chevaux» en grec. «J'aime le nom de Foals parce que
c'est un mot agréable et qu'il ne donne aucune indication sur le style
du groupe»
explique Yannis.
Puis ils se sont installés dans une petite salle de répétition et ils
ont
commencé à composer en passant d'une idée à une autre. L'atmosphère a
mis à rude épreuve les
relations du groupe, mais ils ont rapidement trouvé une formule
gagnante : des percussions et des guitares très présentes dans le mix accompagnées de touches colorées de
synthé. Le résultat était imparrable : un dance rock dans la lignée de
Ballons, Hummer et Two Steps Twice.
La précision nano-technologique est le résultat de l'obsession de
Yannis avec l'ordre sonore et l'approche minimaliste à la
Steve Reich, l'homme qui a introduit le concept du minimalisme dans la
musique populaire des années 60 et 70. «Je ne supporte pas la
musique peu soignée» explique Yannis. «C'est obsessionnel
et compulsif. J'aime la musique qui a une structure, un ordre et une
régularité. Et j'aime quand la régularité du rythme s'assemble de
manière étrange.»
Comme Reich, Foals se réclame de titres techno
allemands tels que Plumbicon de Monolake et Dead Man Watches The Clock
de Dettman/Klock. «Mais nous aimons toutes sortes de choses»,
explique Yannis. «Devo, Glen Branca, Battles, Arthur Russell, Nelly
Furtado. Justin Timberlake. J'écoute de la musique du monde. Jack
écoute de la musique électronique. Nous aimons prendre le meilleur des
autres musiques pour créer un nouvel ensemble. Ce n'est pas une idée
originale, mais je pense que ce qui en sort est nouveau.»
En live, Foals pétille d'énergie et explose
comme une
bouteille de champagne bien secouée. «Sur scène, c'est comme si nous
nous
battons pour la suprématie», explique Edwin. Les rythmes
dance ont entrainés le groupe dans les hauts lieux du rock mais aussi
dans les clubs londoniens pour faire la fête. Et ce n'est pas
exagéré de dire que Foals est le meilleur nouveau groupe live
de
Royaume-Uni.
En mars 2013, pour présenter leur nouvel et déjà très acclamé opus «Holy Fire», le groupe sera sur les routes européennes.
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TOUR : |
15/03/2013 |
Ancienne Belgique, Bruxelles (B) |
16/03/2013
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Paradiso, Amsterdam (NL)
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20/03/2013
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Live Music Hall, Koln (D)
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25/03/2013
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Olympia, Paris (F)
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26/03/2013
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L'Aéronef, Lille (F)
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28/03/2013
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Royal Albert Hall, London (UK)
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