LES ZOOMS
> AVRIL 2012 |
Originaire
de Californie de la contrée
la plus sauvage et la plus boisée de son état, Chelsea Wolfe a toujours incarné à la fois la lumière et
l'obscurité. Bien que sa musique soit un mélange de folk
électrique teinté de doom et d'un profond blues, elle ne se complait
jamais dans le désespoir. Elle s'accapare l'expérience
humaine, elle encourage le soulèvement et la recherche du triomphe. Sa
chaleureuse et persistante voix est un appel obsédant. Ses paroles
révèlent des moments mélancoliques et obscures de la vie au service de
vérités improbables et de rares beautés. Sa musique exprime la force
dans l'adversité. Il est donc logique que ses influences vont aussi
bien de Nick Cave et de Selda Bagcan, à des réalisateurs aussi variés
qu'Ingmar Bergman et John Waters, en passant par l'ambiance dramatique
d'Antony Hegarty.
Le romantisme unique de Chelsea Wolfe a débuté très tôt. À 9 ans, elle
a commencé à se faufiler dans le home studio de son père pour
enregistrer des reprises et des titres originaux accompagnés de nappes
de claviers. En grandissant, elle n'avait pas la confiance en elle
nécessaire pour partager son travail. Mais cela n'a pas duré très
longtemps pour qu'elle envisage de faire de la musique à l'attention
d'un public qui puisse l'écouter. En effet en 2009, elle est revenue
chez elle avec une nouvelle vision et une nouvelle impulsion grâce à un
séjour de trois mois à l'étranger avec un groupe d'artistes de rue avec
lequel elle s'est produite dans des cathédrales, des sous-sols et des
usines abandonnées.
A son retour, elle a alors enregistré sur un 8-pistes des titres selon
ses envies et son humeur qu'elle a ensuite ré-utilisés dans son
véritable premier album en 2010, 'The Grime & le Glow'. Décrit à la
fois comme appaisant et angoissant, enchanteur et stupéfiant, l'album
créé par Chelsea Wolfe est comme une force élémentaire de la nature en
progression constante. Puis pour enregistrer son deuxième album,
'Ἀποκάλυψις' (qui se prononce "Apokalypsis"), elle a déménagé à Los
Angeles. Elle s'est alors entouré d'un groupe tout en continuant à
exploiter les remarquables éléments viscéraux de son puissant premier
album. Publié à l'été 2011, ce nouvel album montre sa capacité unique à
composer des chansons caractérisées par un son profond et lourd mais
toujours contrebalancé par sa voix transcendante.
Depuis qu'elle a surmonté ses premières hésitations à se produire
devant un public, Chelsea Wolfe a parcouru un long chemin très
rapidement.
En concert, avec ses longs cheveux noirs, un voile devant son visage et
ses yeux perçants, elle incarne en même temps un étrange mélange entre
douceur d'un autre monde et obscurité effrayante. Tout comme sa
musique, l'imaginaire qu'elle dégage est brut. Elle dévoile ses titres
sombres et mystérieux en attrapant l'attention du spectateur grâce au
claquement de la batterie, à des boucles de clavier et à la guitare
soutenue, tout cela pour mettre en valeur une voix hyptonique et de
retoutables mélodies.
|
TOUR : |
07/04/2012 |
The Garage, London (UK) |
09/04/2012 |
Old Blue Last, London (UK) |
12/04/2012 |
013, Tilburg
(NL) |
13/04/2012 |
Magasin 4, Bruxelles (B) |
14/04/2012 | 4AD, Diksmuide (B) | 15/04/2012 | L'Aéronef, Lille (F) | 03/05/2012 | Winston, Amsterdam
(NL) |
04/05/2012 |
Point Ephémère, Paris (F) |
05/05/2012 |
Le 106, Rouen (F) |
|
Dark
Dark Dark compose une musique à la fois complexe et contemporaine en
mélangant des sons du monde entier et du passé. Le piano évoque un
sentiment de calme, les voix puissantes et soul lorgnent vers le folk
et la musique du «vieux monde». Ils sont devenus connus pour la beauté
majestueuse de leurs titres pop finement structurés. Le groupe y
construit un univers de réverie, de tourments, d'errance et de vertige
d'une valse romantique et capricieuse.
Dark Dark Dark révèle le monde qui nous entoure. Leur deuxième album
Wild Go est un rappel émouvant à toujours rechercher l'émerveillement
et la magie dans le quotidien. La voix envoûtante et chaleureuse de
Nona Marie Invie en symbiose avec un ensemble d'instruments acoustiques
laisse tout l'espace nécessaire à l'auditeur de trouver sa propre place
et d'y prendre part.
Sur scène, le sextet jongle entre de nombreux instruments (piano,
banjo, batterie et accordéon) pour emmener son public aussi bien dans
une atmosphère mélancolique et profonde que dans un univers rythmé et
joyeux.
|
TOUR : |
03/04/2012 |
Vooruit, Gent
(B) |
04/04/2012 | Bush Hall, London
(UK) | 06/04/2012 | Ekko, Utrecht
(NL) | 20/04/2012 | Le Grand Mix, Tourcoing
(F) | 21/04/2012 | Ancienne Belgique, Bruxelles
(B) | 07/12/2012 | ATP festival curated by The National, Minehead
(UK) |
|
Motorpsycho a été fondée en Octobre 1989 à Trondheim, une petite ville industrielle de Norvège.
Après la projection d'une trilogie de films de Russ Meyer, le groupe a
choisi le nom de "Motorpsycho" car ce nom était encore disponible alors
que les noms des deux autres films ("Mudhoney" et "Faster Pussycat")
étaient déjà utilisés par d'autres groupes.
Leur premier album, "Lobotomizer", est sorti en 1991, mais ce n'est
qu'avec leur troisième album, "Demon Box", que le groupe a finalement
obtenu la reconnaissance et des critiques prodigieuses dans toute la
Scandinavie et l'Europe. D'une pop brutale à
une pop spacieuse, "Demon Box" englobe tout et introduit même des thèmes progressifs et
des visions de terreur industrielle.
Motorpsycho fait de nombreuses tournées à travers l'Allemagne, au
Benelux et en Italie, convertissant des adeptes partout où ils
allaient. Ils ont sorti deux EPs (Mountain et Another Ugly), chacun
dans une étonnante diversité de styles. Après quelques festivals tels
que Roskilde et Lowlands, le groupe est retourné en studio pour
enregistrer l'album suivant “Timothy’s Monster”. Cet album
contient environ deux heures de rock passionné, de psychédélisme
intense et même quelques douces chansonnettes pop. A cause de sa
longueur il a été publié en double CD et un coffret de trois LP avec
une affiche en couleur et des vinyls gravés sur chacune des six faces.
Ensuite ils ont écrit et enregistré une telle quantité incroyable de
musique que Motorpsycho a sorti un album chaque année, avec en plus de
cela une quantité innombrable de singles, de titres pour des
compilations, et même une bande originale d'un western. Et parmi tout
cela, leur publication la plus étrange en date est leur split single
avec Alice Cooper sur le label Musical Tragedies Records.
Comme si cela ne suffisait pas, Motorpsycho a également démarré une série
d'albums live, sous le nom de "Roadwork". Le volume 1 avec le
merveilleux sous-titre “Heavy Metall iz a poze, hardt rock iz a
laifschteil” est sorti en Mars 1999. Le Volume 2, “The MotorSource
Massacre”, a été publié à la fin de l'année 2000 et c'est un
enregistrement du festival de jazz de Kongsberg de 1995.
En ce mois d'avril 2012, Motorpsycho repart en tournée accompagné d'un nouvel album intitulé "The Death Defying Unicorn".
Motorpsycho est en évolution permanente, d'un groupe de hardrock
bruitiste, il a ensuite changé vers un son indie avec des machines,
pour en fin de compte, trouver son propre son de rock alternatif avec
des influences de pop psychédélique et de rock prog. En concert vous
pourez donc entendre et apprécier toutes cette diversité musicale qui
est la marque de fabrique du groupe.
|
TOUR : |
11/04/2012 |
Effenaar, Eindhoven
(NL) |
12/04/2012 |
Relentless Garage, London
(UK) |
14/04/2012 |
Tivoli Oudegracht, Utrecht
(NL) |
17/04/2012 |
Bürgerhaus Stollwerck, Köln
(D) |
27/04/2012 |
De Kreun, Kortrijk
(B) |
28/04/2012 |
STUK, Leuven
(B) |
29/04/2012 |
Kulturfabrik, Esch-sur-Alzette
(L) |
|
Scott Kelly est en fait le guitariste/chanteur de Neurosis et de Shrinebuilder, groupes phares de la scène doom metal.
Mais en ce mois d'avril 2012, c'est en solo qu'il prend la route pour une tournée européenne.
Et lors de ces prochains concerts à venir, il en profitera pour jouer
des titres inédits de son futur album solo, mais aussi des titres de
ses albums solos précédents.
L'homme, habitué avec ses groupes à développer un son puissant et une
musique lourde, passe à la guitare acoustique mais toujours accompagné
de sa profonde et sombre voix.
Ces concerts en solo sont une leçon dans le sens où il permet à son
public de le découvrir sous une autre perspective. L'acoutique ne diminue en rien l'expérience obscure de Scott Kelly, mais au contraire cela la magnifie.
|
TOUR : |
21/04/2012 |
Commune Image, Paris (F) |
22/04/2012 |
L'Aéronef, Lille (F) |
24/04/2012 |
De Kreun, Kortrijk
(B) |
|
|
>
archives |
|