LES ZOOMS
> FÉVRIER 2012 |
Dirty
Beaches c'est le projet solo du multi-instrumentiste Alex Zhang
Hungtai. Né à Taiwan, il suit ses parents dans tous leurs déménagements à
travers de nombreux pays. Entre 14 et 24 ans, il vit à Hawaï où il joue
dans différents groupes locaux.
Mais en 2005, après de mauvaises expériences en groupe, il décide de
quitter Hawaï pour Montréal afin de créer son projet solo : Dirty
Beaches. Seul dans une ville inconnue, il s'enferme et enregistre de
nombreux titres sur un magnétophone. Comme Bo Didley, ou comme les
synthétiseurs minimalistes et provocateurs de Suicide, les compositions
de Dirty Beaches sont autant dépouillées que raffinées. Mais elles sont
toujours marquées d'un fort accent dramatique à la manière d'un David
Lynch, Jim
Jarmusch ou Wong Kar-Wai.
Les boucles de batteries, le chant enchanteur
de Hungtai, et les mélodies nostalgiques à l'atmosphère moelleuse et
fantomatique produisent aussi bien un sentiment de mystère
hanté empreint de romantisme que d'humour désabusé.
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TOUR : |
15/02/2012 |
La Lune des Pirates, Amiens (F) |
16/02/2012 |
La Condition Publique, Roubaix (F) |
19/02/2012 |
La Maroquinerie, Paris (F) |
24/02/2012 |
King Georg, Cologne (D) |
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La
musique d'Electric Electric est une sorte de synthèse de la diversité
des musiques qui influencent le groupe et à partir desquelles il
tire sa force.
A une base noise rock qui dégage l'énergie du groupe est
associée un certain fantasme dancefloor. L'apport de claviers
vient
renforcer leur son en terme de dynamique et élargit les possibilités
créatives. La guitare samplée en live amène un caractère répétitif et
hypnotique. La batterie quant à elle est explosive et créé une sorte de
transe.
C'est une musique qui parle d'abord au corps, mais dont quelques titres
amènent aussi une certaine sensibilité par un travail de composition
minimaliste.
Les trois musiciens multiplient des boucles rythmiques et bruitistes
qui électrisent les salles dans lesquelles ils se produisent. Les
spectateurs sortent de leurs performances mi-secoués mi-amusés par un
propos musical expérimental. Le groupe déconstruit pièce par pièce les
éléments d’un immense puzzle rock pour permettre au genre de se
construire un futur possible.
D'une manière générale, pour Electric Electric un bon concert est celui où
tout le monde devient acteur et fait réellement partie de l'énergie du
moment. Il y a pour eux quelque chose de fascinant dans la capacité
qu'a la musique de capter l'attention des gens.
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TOUR : |
07/02/2012 |
DNA, Bruxelles
(B) |
09/02/2012 | La Péniche, Lille
(F) | 24/03/2012 | Le Grand Mix, Tourcoing
(F) |
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L'album
'Worldwild' des Pterodactyl est l'aboutissement d'une longue aventure,
d'une odyssée art-rock aux travers de pâturages luxuriants d'harmonies
vocales, de rythmes montagneux et épais, de sombres et denses forêts de
guitares pénétrantes. Le dimanche de Pâques 2008, dans un motel
rustique à Backwoods en Pennsylvanie, un jour avant de passer la
frontière canadienne, Pterodactyl a découvert une expérience qu'ils
voulaient garder pour eux afin de la poursuivre en musique.
Ils ont eu le sentiment d'être en vacances en familles grâce à
une nouvelle réalité colorée, une expérience de la solitude et des
relations avec les autres, seul et pourtant avec tout le monde. De retour à Brooklyn, dans
son studio installé dans sa chambre, Joe a commencé à enregistrer des démos qui seront la base de la
plupart des titres de l'album. Les sons et les textures sont beaux et
intriguants, mais ils semblent à première vue être en contradiction
avec ce pourquoi le groupe était connu dans le passé. Mais Pterodactyl
a trouvé un nouvel avenir triomphant avec 'Worldwild' : un idéalisme
schizophrène et désespéré qui brille à travers la confusion des
dizaines de pistes vocales et des samples de guitares que Joe a
assemblés. Le disque qui en résulte, enregistré avec Jeremy Scott
pendant plus de six mois en 2008, donne un aperçu des nombreuses
facettes du groupe et de ses influences, mais tout en restant cohérent
- une histoire d'heures - des heures durant de chants solitaires à
travers un ordinateur dans une chambre, de frustration et de
rédemption, de simples mais passionnées batailles personnelles entre
amis, de mélodies rampantes à travers des nuits d'été sans sommeil, des
moments triomphants de confiance et de coopération, et de foi mélée à
un optimisme teinté d'esprit aventurier.
Sur leur troisième et nouvel album 'Spills Out' sorti en novembre 2011, depuis leurs racines abrasives, le son noise-punk espiègle des
Pterodactyl a muté vers une pop
glorieuse et brinquebalante. Les couinements et les
agitations du groupe les ont rapidement placés auprès d'autres groupes comme
Oneida, These Are Powers, ou Parts & Labor. Mais l'album 'Spills
Out' a conduit doucement le trio vers des harmonies réjouissantes et
mélancoliques du rock des années 60 (à la manière de groupes comme The
Zombies, CSNY et des Beatles pré-acide).
Les fondements de Pterodactyl ont été remplacés par un chantonnement et
des couacs élargis pour inclure un flou rassurant. Leur déclaration la
plus ambitieuse à ce jour est que 'Spills Out' est un album triomphant,
mélancolique, et d'une pop assumée.
Outre l'utilisation de mégaphones
Wurlitzer, et de ukeleles, de nombreux invités figurent sur 'Spills Out'
: Dan Friel (de Parts & Labor), Zach Lehrhoff (de Ex Models), le
clavier Mike Gallope (de Janka Nabay and the Bubu Gang), le violoniste
Amy Cimini (de Architeuthis Walks On Land), et le producteur prodige
Frank Musarra (de Hearts of Darknesses).
Pour présenter leur nouvelle évolution
musicale, les Pterodactyl sont de retour en Europe pour une tournée de 18 dates en ce mois
de février 2012, dont une soirée à la Malterie le lundi 20
février 2012.
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TOUR : |
20/02/2012 |
La Malterie, Lille (F) |
21/02/2012 | La Maroquinerie, Paris (F) | 29/02/2012 | Magasin 4, Bruxelles (B) | 01/03/2012 | Paradox, Tilburg (NL) | 02/03/2012 | Exit07, Luxembourg (L) | 03/03/2012 | Winston, Amsterdam (NL) |
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L'idée
originale de Merrill Garbus est d'avoir débuté son projet tUnE-yArDs en
s'enregistrant au dictaphone qu'elle a ensuite soigneusement mixé grâce
au logiciel GarageBand pour créer son premier album 'BiRd-BrAiNs'.
Initialement sortit en LP et en édition limitée, cet album a été publié
par Marriage records avec des pochettes sérigraphiées et fabriquées en
recyclant du matériel trouvé dans des bacs de magasins d'occasions. Il
ne lui a pas fallu longtemps pour qu'elle soit remarquée. Elle a
rapidement signé un accord mondial avec le label 4AD. L'album a ensuite
été officiellement publié à la fin de l'année 2009, en version
remasterisée et avec quatre titres supplémentaires. The Guardian, tout
en lui décernant un 5/5, l'appelait «la trouvaille de l'année." Et
cette critique sonne toujours aussi vrai aujourd'hui.
Outre l'album, elle a également commencé à se construire une sérieuse
réputation à travers ses concerts. L'utilisation de pédales de loops, de
deux micros, d'une caisse claire, d'un ukulélé, de sa voix si
carractéristique (elle a enseigné le chant au Kenya) et surtout, du
fait qu'elle s'est accompagnée d'un bassiste, Nate Brenner.
Ensemble, les choses ont vraiment commencé quand ils sont partis sur
les routes avec leurs âmes s½urs, les Dirty Projectors, lors de deux
tournées une aux Etats-Unis et l'autre en Europe. Aussi vite que les
paroles sont prononcées, les lieux dans lesquels ils jouaient se
remplissaient de plus en plus tôt que d'habitude au fur et à mesure que
les gens entendaient parler de leur génie. Quiconque les a vu live peut
témoigner que leurs concerts sont incroyables. Il n'est pas surprenant
alors que lors de l'édition 2011 du festival SXSW, ils ont été une des
plus grandes révélations.
Le nouvel album, 'w h o k i l l', a été publié le 18 avril 2011 sur le
label 4AD. Il inscrit un moment où tout était réuni en un ensemble
cohérent.
Enregistré dans un studio et fortement influencée par son déménagement
à Oakland, en Californie, Merrill et Nate ont fait un album qui répond
aux premières promesses. La voix de Merrill Garbus explore les concepts
de la féminité et de la sexualité avec la menace de la violence qui se
cache dans les rues où elle vit désormais, tandis que l'énergie de leur
concert a été parfaitement traduit sur disque.
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TOUR : |
15/02/2012 |
Shepherds Bush Empire, London (UK) |
16/02/2012 |
Le Grand Mix, Tourcoing (F) |
18/02/2012 |
La Maroquinerie, Paris (F) |
22/02/2012 |
Le Botanique, Bruxelles (B) |
23/02/2012 |
Melkweg, Amsterdam (NL) |
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archives |
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