LES ZOOMS
> NOVEMBRE 2011 |
Braids
a été formé par quatre meilleurs amis lors de leur dernière année de
lycée à Calgary (Canada). En se convainquant les uns les autres de
laisser tomber l'université, ils sont restés toute une année dans
un garage et se sont exercés de manière obsessionnelle, même
lorsque leurs doigts gelaient pendant l'hiver froid. Puis, à
seulement 18 ans, ils ont pris l'initiative audacieuse de traverser
ensemble le pays en direction de Montréal, où ils ont commencé
l'élaboration de leur premier album 'Native Speaker' enregistré par eux-mêmes et auto-produit.
Oscillant
entre densité et espace, le son des Braids n'est pas facile à
définir. Les quatre membres du groupe construisent une
musique ample et ondulante qui est peut-être une allusion aux
paysages de leur jeunesse. Mais elle est aussi remplie de textures
radicales et d'immédiateté saisissante, influence de leur
environnement plus récent. Ces délicates superpositions donnent à
leurs épopées pop expérimentales juste assez de souffle pour
pleinement explorer la profondeur des mélodies ambient. A travers
Braids, c'est une plongée dans des moments de profonde obscurité et
d'expérimentation sonique, tout en restant attaché à des chansons pop
inoubliables.
'Native Speaker'
est l'accumulation de plusieurs mois de travail d'artisanat méticuleux
pour saisir correctement l'enchantement des concerts du groupe. Les
chansons de l'album ont été testées et mises en forme lors de
nombreuses prestations, ce qui en résulte un travail ingénieux dans le
détail et dans la structure. Les titres de 'Native Speaker' d'une moyenne de plus de 6 minutes et jamais moins de 4 minutes maintiennent une attention profondément ancrée.
Braids possède une dynamique de collaboration inhabituelle, générant en synergie et dans un maelström l'ensemble
de leurs sons live. Même leur nom, Braids (tresses en français), évoque
un sentiment de quelque chose de continu et de progressif, et pourtant
luxuriant et entrelacé. Cela implique l'imbrication des idées
musicales des quatre membres, en favorisant l'apport collectif et
l'égalité.
'Native Speaker'
est un premier album qui reflète déjà l'image de l'avenir des quatre
musiciens intimement liés. Cet album a capturé une période d'innocence
et une période de changement, et pourtant il est étonnamment mature
malgrès le jeune âge des membres du groupe. Mais surtout, cet album
affiche une aspiration et une ambition à percer. Un début prometteur
pour un jeune groupe qui est à vérifier sur scène lors de leur tournée
européenne courant novembre 2011.
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TOUR : |
03/112011 | Festival Les Inrocks, Divan du Monde, Paris (F) | 04/11/2011 | Exit 07, Luxembourg (L) | 05/11/2011 | Le Botanique, Bruxelles (B) | 06/11/2011 | Rottown, Rotterdam (NL) | 07/11/2011 | De Kreun, Kortrijk (B) | 09/11/2011 | XOYO, London (UK) | 23/11/2011 | Shepherds Bush Empire, London (UK) | 24/11/2011 | Le Guess Who festival, Tivoli, Utrecht (NL) | 26/11/2011 | Primavera Club, Barcelona (SP) | 27/11/2011 | Primavera Club, Madrid (SP) |
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Hawaii
n'est pas qu'un paradis pour surfeur, il y existe aussi une scène rock,
certes limitée. Mais c'est à partir d'Honolulu, au tout début des
années 90, que le groupe se forme sous le nom de Dana Lynn (nom de
scène d’une actrice pornographique américaine) et enregistre deux
single 45 tours.
En 1993, c'est sous le nom de Chokebore que le groupe sort son premier album, 'Motionless'. Les
mélodies lancinantes et le chant bouleversant de Troy Von Balthazar en
feront un groupe totalement à part, inclassable. Rapidement, Chokebore
accompagne en tournée un bon nombre de pointures rock US comme Guzzard,
Today Is The Day, Butthole Surfers, Samiam, Girls Against Boys. Sur
scène, le public est hypnotisée par le son unique et les explosives
performances live de Troy et de ses acolytes. La série de concerts avec
Nirvana en 1993 et 1994 permettra au "groupe préféré" de Kurt Cobain
d'asseoir définitivement leur réputation au sein de la scène rock
américaine. En 1998, Chokebore
publiera 'Black Black', puis 4 ans plus tard 'It's A Miracle',
deux albums tout autant salués qui participeront à sa renommée devenue
mondiale. Mais en 2003, la belle épopée semblait prendre fin avec la
sortie de 'A Part From Life', album live sonnant comme un adieu.
Troy
Von Balthazar profite de la séparation du groupe pour entamer une
carrière solo, son charisme et sa fragilité montre aux aficionados de
Chokebore une autre facette du chanteur.
Mais cette année, près
de 10 ans après le dernier album studio de Chokebore, le groupe s'est
retrouvé et s'apprête à sortir 'Falls Best', nouvel EP aux titres
abrasifs et sans concession, aussi riches en éclairs foudroyants qu'en
crachin cafardeux. Troy Von Balthazar, fragile et tempétueux, continue
de chanter avec ses tripes. Ce nouvel effort discographique est
accompagné d'une tournée qui permettra aux amateurs de retrouver le
groupe en grande forme, et pour les autres de découvrir un groupe de
scène incontournable.
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TOUR : |
01/11/2011
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BBC, Caen (F) |
03/11/2011 | La Lune des Pirates, Amiens (F) | 04/11/2011 | Le Grand Mix, Tourcoing (F) | 05/11/2011 | Le Botanique, Bruxelles (B) |
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C'est
en 1997 que l'on a découvert ce tout jeune suédois à l'allure filiforme
et avec ses chansons dans le courant trip-hop marquées de mélancolie
viscérale telles que 'It Hurts Me So', 'So Tell The Girls That I Am
Back In Town' et 'The Girl I Love Is Gone' de l'album 'Whiskey'.
Sous
ses airs de crooner pop, Jay-Jay se révèle sensible. Sa splendide voix
mélancolique et envoûtante soutient de délicates mélodies et des
arrangements subtiles.
Pour autant Jay Jay Johanson est en
constante évolution musicale. Sa musique est un voyage qui mute et se
développe dans le temps avec à des influences allant du trip-hop
mélancolique et mélodique, de la pop à l'électro indie et même parfois
légèrement dancefloor.
Sur son nouvel album 'Spellbound',
Jay-Jay s’est affranchi des frontières musicales. On y retrouve une
touche de folk avec une guitare acoustique contrebalancée par une
tonalité d’ensemble ancrée dans le jazz et influencée par des
compositions orchestrales de musique de films. Mais on y retrouve aussi
une bonne dose d’expérimentation, ce qui rend son travail à la fois
cohérent et novateur, extrêmement moderne et toujours surprenant.
Après
quelques années de silence, le dandy nous revient enfin cette année
avec un nouvel album mais aussi sur scène. Ses apparitions se font
rares, il est donc impératif d'aller goûter à ce moment précieux de
grâce et d'émotions sincères. De plus c'est la musique originale
parfaite pour commencer l'hiver en douceur avec ce chanteur qui vient
du grand nord et du froid.
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TOUR : |
17/11/2011 | L'Aéronef, Lille (F) | 18/11/2011 | BBC, Caen (F) | 21/11/2011 | Le Trianon, Paris (F) |
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Yuck! Ces anglais là, parmis lesquels se retrouvent deux membres du défunt
projet Cajun Dance Party, savent comment mener la danse : des guitares
distordues avec une sincérité intacte. Dans la lignée musicale des
groupes lo-fi de la décennie des années 90, le groupe n'en n'est pas
pour autant nostalgique. A partir de cet héritage, ces quatre jeunes
londoniens recollent les morceaux pour former quelque chose de vraiment
unique en remplissant le vide avec un mélange dinstinct de volume, de
sensibilité et de naïveté. Les épaisses couches de guitares sont
accompagnées d'un rythme entraînant et du chant éthéré de Daniel
Blumberg. Mais ils savent aussi laisser de côté pour un instant le rock
bruyant, en effet certains titres sont au contraire de douces ballades
mélodiques et mélancoliques.
Et même si le groupe n'a qu'un seul
album au compteur, les concerts de Yuck sont toujours pétillants,
pleins d'énergie et d'enthousiasme. C'est pourquoi il est grand temps
maintenant d'aller vivre l'expérience Yuck en live.
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TOUR : |
05/11/2011
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La Boule Noire, Paris (F) |
10/11/2011 | La Condition Publique, Roubaix (F) | 24/11/2011 | Electric Ballroom, London (UK) |
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